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L'homme de Kaboul
1 mars 2011

Entre thriller et documentaire politico-culturel

Par Marylin M.

Et un auteur de plus que je vais suivre ! En 400 pages, Cédric Bannel nous entraîne dans un thriller très bien ficelé, mais pas que. C'est une vraie recherche de l'auteur sur l'Afghanistan actuel qui lui a permis de nous transmettre un contexte qui m'a convaincu. D'autant plus qu'à la fin de l'ouvrage, les ouvrages et les noms cités nous montrent un travail documentaire certain.

Oussama Kandar est commandant à la brigade criminelle de Kaboul. Ce personnage m'a été très sympathique par personnalité ni totalement blanche, ni totalement noire. En homme de justice, il refuse de se laisser corrompre et intimidé. Et il concilie cela avec une ferveur religieuse importante, fait crucial puisque c'est quelque chose que nous avons du mal à concevoir, nous, occidentaux.
Sa femme, Malalaï, est le personnage qui représente la lutte des femmes contre un régime masculin. Et on se rend compte que, même si les taliban ne sont plus officiellement au pouvoir, leur situation est toujours aussi compliquée : burka, lapidation, viol collectif en guise de "punition", etc.

Ce récit, dans sa partie thriller pur, reflète les corruptions politiques, tant interne au pays qu'au niveau des hautes sphères mondiales. L'ambiance autour du thriller reflète le paysage d'un état et d'une culture traditionnelle : les formules de politesse à rallonge, les histoires d'interprétation du Coran parfois farfelues qui amènent à des tragédies, les trahison et pots-de-vin, etc.

J'ai donc beaucoup aimé cette lecture, puisque j'en attendais justement ce contexte politique et culturel. Le côté thriller étant de même très prenant, sans temps mort. Un livre qui devraient plaire aux amateurs de policier, thriller mêlant la géopolitique internationale.

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