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L'homme de Kaboul
1 mars 2011

La dernière barrière

Par GeishaNellie

En Afganistan une petite crapule du nom de Wali Wadi est trouvé décédé, celui qui a découvert le corps est le ministre de la Sécurité en personne. On parle d’un suicide, mais ceux-ci sont plutôt rares dans ce pays où essayer de survivre est la plus grande préoccupation de la population. De plus, le gouvernement semble vouloir que le dossier soit vite fermé. Il n’en faut pas plus pour mettre la puce à l’oreille à Oussama Kandar le chef de police de Kaboul, un des rares hommes encore intègre. Très vite le suicide devient plutôt un homicide perpétré par des individus en moyen. La pression sur Oussama afin que cesse l’enquête devient de plus en plus forte. Il tente avec tous les contacts qu’il possède de poursuivre son investigation afin que, pour une fois dans son pays, la justice soit faite.

En Suisse, dans une organisation secrète appelée l’Entité, un analyste du nom de Nick voit un de ses amis se faire tuer lors d’une des descentes des K, les hommes de l’Entité. Par la suite, il sera assigné au dossier Mandrake afin de découvrir où se trouve Léonard Mandrake, l’homme que les K cherchaient. Bien vite, Nick devra quitter les sentiers battus et s’avouer que ce qu’il croyait sur son employeur est totalement faux. Ses pistes le mèneront jusqu’en Afghanistan où Oussama deviendra le seul capable de sauver sa vie maintenant mise à prix par l’Entité.

4coeurs copyJe crois que si ce livre a mérité de ma part 4 cœurs c’est bien parce qu’il est tombé à un moment dans ma vie où j’avais besoin de quelque chose de plus léger. Un policier, bien entendu, c’était parfait pour ça ! En plus, je suis persuadée que ce policier était un prétexte pour Cédric Bannel de nous faire découvrir l’Afghanistan. Un pays où il ne fait pas bon vivre ces temps-ci. Un pays en plein moyen-âge comme plusieurs personnages le mentionnent eux-mêmes. Jusqu’ici, je n’avais pas encore fait un tour dans le monde des talibans et d’ailleurs, l’idée ne m’en serait pas venu si cela n’avait été du concours organisé par CanalBlog. Je me dois donc de vous avertir immédiatement : ce livre est rude. Dès les premières lignes ont nous parle d’un homme qui s’étant fait voler son stock de tissus, assassine à la kalachnikov toute la famille du voleur. Bien entendu, on découvre aussi beaucoup d’agressions commises contre les femmes. Pourquoi laisser une femme mourir au bout de son sang dans un hôpital ? Réponse : aucun homme ne devrait l’approcher pour la soigner et les infirmières ne sont pas assez voilées. Bien entendu, le temps que les infirmières aient chercher une burqa, la victime est décédée et son corps est emporté par … des hommes. Après tout, maintenant ce n’est pas grave, elle est morte !!  Fou furieux Il n’y a pas que le sort des femmes qui est précaire, tous on de la difficulté à survivre, il y a tellement d’attentats suicides et puis, l’argent pour la reconstruction du pays est constamment volé, les gens vivent dans une telle pauvreté !

Bon, vous allez finir par vous dire qu’il n’y a que l’Afghanistan qui m’a plut dans ce livre et je vous répondrais : bah non ! j’ai bien aimé Oussama ! Clignement d'œil Non, sincèrement, les détournements de fonds, les organisations secrètes, etc. ce n’est pas ma tasse de thé, mais j’ai beaucoup aimé ce livre, car il m’a fait découvrir une façon de vivre que je ne pouvais même pas m’imaginer ! Oui, j’avoue qu’après le viol multiple d’une femme pour avoir couché avec un occidental et son « début » de lapidation, j’ai eu comme un écœurement, s’en était un peu trop pour moi. Alors, comme on dit : « trop c’est comme pas assez ».

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