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L'homme de Kaboul
28 février 2011

Voyage littéraire au pays de Sharbat Gula

Par Pom2reinet

Il y a peu, mon blog (surtout) et moi (un peu, juste parce que c'était une conséquence obligatoire) avons été sélectionné pour un concours. L'idée est simple : 120 blogueurs (dont moi, si vous suivez bien) ont reçu un jeu d'épreuve de L'homme de Kaboul, un roman qui sortira le 3 mars aux éditions Robert Laffont. Ce n'était, forcément, pas un cadeau désintéressé puisqu'il nous était demandé de faire la chronique du roman et de la poster sur notre blog... Mais un roman est toujours un roman, je n'allais pas faire la fine bouche... De plus, 10 blogeurs seront tirés au sort et gagneront 5 livres (de chez Robert Laffont, toujours) et si je n'essaie pas, je suis certaine de ne pas gagner ! En avant, donc, puisque j'ai fini de le lire !

Tout d'abord, sachez que les épreuves d'un roman, c'est comme le roman sauf que la couverture est sobre et sans dessins (pas de couv. ill. en coul., chers amis bibliothécaires !)... ma seule interrogation sur le roman est donc quelle image sera utilisée pour illustrer ce livre !
Lorsque j'ai reçu le bouquin, je n'étais que moyennement motivée : j'étais en train de lire autre chose, et puis j'avais un peu l'impression qu'on en avait fait le tour, de Kaboul, avec
Les hirondelles de Kaboul, entre autre, mais aussi tout ce qu'on entend à la radio/TV.
Cependant, je m'étais engagée... Puis comme j'étais en blocus, je n'avais rien de mieux à faire (comment ca, étudier ?!) ... J'ai donc ouvert le livre, commencé à lire, et j'ai fort bien fait ! J'ai lu les presque 400 pages en quelques jours à peine, devant faire preuve de beaucoup de volonté pour le refermer et enfin aller dormir, me demandant sans cesse comment les héros (qui devinrent vite MES héros) allaient faire pour sortir sans dommages de leurs aventures (NOS aventures ! )

L'homme de Kaboul, c'est deux destins qui vont se croiser : celui de Nic, analyste pour une organisation appelée l'Entité (basée en Suisse) et celui d'Oussama, commissaire de police à Kaboul.
Le premier se retrouve mêlé à un mystérieux dossier Mandrake suite à une enquête qu'on lui demande de faire et qui aura pour conséquence le meurtre de son coéquipier par l'équipe armée de l'Entitée (les K)... Terrible bavure obligant le jeune homme à ouvrir les yeux sur l'entreprise qui l'emploie.
Le deuxième quant à lui enquête sur la mort de Wali Wadi, petit trafiquant local et se rend très vite compte que ce n'est pas l'oeuvre de Kabouli, les méthodes différant trop. Cependant, son ministre de tutelle semble pressé de conclure au suicide...
Viennent ensuite des complots, des tentatives de meurtres, des technologies lourdes, ... Mais ce n'est pas tout! Le roman est aussi l'occasion de se familiariser avec les us et coutumes afghanes et aborde tant la condition de la femme (l'épouse d'Oussama étant féministe) que la vie dans les contrées les plus reculées. Bien entendu, l'islamisme radical y est abordé (mais ce n'est pas le thème principal de cet ouvrage), tout comme les différentes ethnies (
doit-on les appeler de la sorte?) du pays. Le livre nous fait voyager, aussi... et est un délice de découvertes !
Petit bémol toutefois : le nombre incroyable de fautes et autres coquilles... J'espère sincèrement que cela sera corrigé dans la version définitive car je fais partie de ces gens persuadés que ce sont les livres, tout autant que l'école, qui nous apprennent à écrire correctement. Je dois sans doute faire des fautes sur ce blog (surtout que - shame on me - je ne me relis pas), mais je n'ai aucune vocation littéraire... De plus, les fautes, je suis tombée dessus sans les chercher!
Mais bon, pour le reste, très franchement, rien à r'dire !

Et si tout ceci ne vous a pas donné envie de lire L'homme de Kaboul, peut-être que le dernier paragraphe des remerciements vous fera sourire : "Un dernier remerciement, enfin, pour mon épouse, qui a été à mes côtés, sans faille, tout au long de l'écriture de cet ouvrage : merci pour sa patience, il en fallait."
Qui a dit que personne ne lisait jamais les remerciements ? Personnellement, cette phrase m'a fait sourire !

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